Selon le président du Conseil national de l'Ordre des médecins, le Dr Mohamed Bekkat Berkani , l'absence d'un texte de loi régissant l'activité relative à la médecine traditionnelle a favorisé l'émergence de ces activités.
Il n'existe pas d'école ni d'institut de formation à la médecine traditionnelle en Algérie, a-t-il dit, préconisant la création de tels établissements pour mettre un terme aux agissements qui nuisent à la santé du citoyen et à la société plus globalement.
Pour leur part, les herboristes qui espèrent la réouverture de leurs locaux demandent aux autorités d'appliquer la loi. « Nous comprenons la situation, seulement il faut laisser travailler tout en procédant à des contrôles et en établissant une liste des produits et des herbes interdits à la vente», nous confie un herboriste .
«En plus des herboristes, la fermeture de ces magasins a fait d'autres malheureux au sein de la population qui, face à la cherté de la vie, optent pour la médecine douce. En effet, vu l'héritage culturel et les coutumes sociales ainsi que la cherté des médicaments, les herbes ou les plantes médicinales sont devenues très prisées par les Algériens. En parallèle, on remarquera que le marché national des compléments alimentaires souffre aussi le manque de culture de consommation, des produits exclusivement importés, circuit de distribution et de vente inconnu, et le manque de professionnels», relève-t-on, lors de cette rencontre.
Wassila Benhamed EL MOUDJAHID PUBLIE LE : 01-03-2017